Des trésors au rayon jeunesse

Publié le par Tyt

A l’approche de la fête des mères puis de la fête des pères, pourquoi ne pas sortir des sentiers battus ? Rangeons les colliers de coquillettes, les cendriers difformes et les fleurs pour être légèrement plus original et poussons la porte d’une librairie…

Mais pas n’importe quelle librairie, une librairie jeunesse. Laissons de côté pour cette fois le dernier roman à l’eau de rose de Danièle Steel ou le documentaire bricolage et aventurons nous dans la riche littérature de nos chères têtes blondes (et brunes, et rousses aussi !). Albums cartonnés, pages plastifiées, formats démesurés, les rayonnages dévoilent de véritables trésoirs.  Histoires d’apprentissage, sur la vie de tous les jours, pour aborder des sujets sensibles, les espaces jeunesse regorgent de titres pour tout voir et tout savoir. Au milieu des artistiques illustrations, vous trouverez deux ouvrages qui séduiront les parents. Carl Norac, auteur de plus de 70 albums jeunesse, offre deux histoires évoquant le tendre rapport qui unissent un enfant à ses parents. Aux douces illustrations d’Ingrid Godon se mêlent des textes dans lesquels les enfants de tous âges pourront se reconnaître. Une maman c’est magique et Mon papa est un géant vous rappelleront à vos souvenirs d’enfant et ne manqueront pas d’émouvoir le petit cœur sensible de nos extraordinaires parents.

Directement inspirés de ses propres souvenirs, Carl Norac a une anecdote pour chacun des albums qu’il a écrit. Aussi grand et impressionnant qu’il est captivant et agréable, il n’hésite pas à partager avec le public lors de rencontres autours de ses œuvres, les histoires à l’origine de ses livres, telle sa croyance, étant enfant, que des ours vivaient dans les étoiles du fait du nom de deux constellations. De cette amusante et naïve conviction est née La Grande Ourse.

 

 

L’inspiration vient souvent des souvenirs ou du quotidien. C’est ainsi qu’est venue l’idée à Gilles Bachelet de raconter la vie de son animal de compagnie dans deux albums : Mon chat le plus bête du monde et Quand mon chat était petit. Les propriétaires de chat reconnaîtront leur félin domestiqué dans certaines anecdotes, même si on ne le reconnaît pas forcément dans la représentation qu’en fait l’illustrateur, plutôt surprenante… Il dessinait l’image de « son chat » tout en écrivant parallèlement l’histoire de ce coquin félin, jusqu’à ce que les deux se rencontrent de façon presque incongrue dans ces deux albums.

Enfant et jusqu’à 18 ans, Gilles Bachelet rêvait d’être vétérinaire mais ses faibles résultats en mathématiques et son talent pour le dessin l’ont amené à s’orienter vers une voie plus artistique où les animaux trouvent tout de même leur place. Pour preuve, son prochain album qui sortira à la rentrée, soulèvera une intéressante interrogation sur l’absence des autruches dans les contes de fées.

Alors, n’hésitez plus à pousser la porte des secteurs jeunesse des librairies et des bibliothèques et laissez vous séduire.

Publié dans Livres

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